- La prédication
- Le djihad
- Le monde selon L’Islam
- Autres formes de violences
- Le mariage et la démographie
- La constitution de communautés musulmanes
- Les procédés de victimisation
La prédication
Dans le Coran, Dieu garantit le triomphe de l’Islam (48, 28). L’islam a donc une vocation universelle et tout musulman se doit de tout faire pour hâter la soumission du monde entier à la « vraie » religion.
Il s’agit là d’un ordre divin et tous les moyens peuvent être utilisés pour servir cette mission.
Le plus simple est l’appel (dawa) : il faut démontrer pour convaincre. « Appelle les hommes dans le chemin de ton Seigneur, par la Sagesse et une belle exhortation » (14, 125).
Avec les juifs et les chrétiens, l’amabilité est requise : « Ne discutez avec les gens du Livre que de la manière la plus courtoise » (29, 46).
Le djihad
Le djihad (combat pour la cause de Dieu) est l’un des moyens dont disposent les musulmans à cette fin.
Certains musulmans présentent le djihad comme un combat spirituel et moral en se référant à un hadîth selon lequel Mahomet, au retour d’une bataille qu’il avait gagnée, aurait dit que le moment était venu d’entrer dans ce type de combat, qu’il a appelé « grand djihad ».
Mais le Coran ne présente le djihad que sous les traits d’un combat guerrier. Cf. par exemple : « Combattez (les incrédules) jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de sédition et que le culte de Dieu soit rétabli » (2, 193) ; « Le combat vous est prescrit et vous l’avez en aversion. Il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose et elle est un bien pour vous » (2, 216).
Le djihad est donc une obligation religieuse, d’où la traduction possible du mot par « guerre sainte ».
Le monde selon l’Islam
Dar el Islam
Terre ou demeure de l’Islam
Dar el Sohl
Zone de trêve temporaire entre les deux
Dar el Harb
Terre ou demeure de la guerre
Autres formes de violences
Le combat guerrier sous ses différentes formes : guerre de conquête, terrorisme, délinquance (djihad de proximité).
Les entraves à la liberté religieuse :
- l’identité musulmane imposée (tout être humain qui vient au monde naît musulman).
- l’interdiction absolue de changer de religion. L’islam ne reconnaît pas la liberté de conscience. Selon la charia, le crime de ridda (apostasie + trahison) est passible de sanctions pénales pouvant aller jusqu’à la mort.
Que penser dès lors du verset « Pas de contrainte en religion » (2, 256) ?
La dhimmitude.
Son fondement coranique : « Combattez : ceux qui ne croient pas en Dieu et au Jour dernier ; ceux qui ne déclarent pas illicite ce que Dieu et son Prophète ont déclaré illicite ; ceux qui, parmi les gens du Livre, ne pratiquent pas la vraie religion. Combattez-les jusqu’à ce qu’ils paient directement le tribut après s’être humiliés » (9, 29).
Le mariage et la démographie
Tout faire pour augmenter le nombre des musulmans, dans ce but une prescription et une pratique :
Une prescription : selon le Coran, la musulmane ne peut épouser un non-musulman (juif ou chrétien) : « Ne mariez pas vos filles à des polythéistes-associateurs avant qu’ils croient » (2, 221). Cet empêchement matrimonial est justifié par le fait que, d’après l’islam, la religion se transmet par le père.
Une pratique : encourager la multiplication des naissances. Plus la femme est mère, plus elle est honorée sur terre et mérite le paradis. L’enfantement est sa manière à elle de participer au djihad. La polygamie sert aussi ce but.
La constitution de communautés musulmanes
Dans les pays d’émigration, les musulmans cherchent à reconstituer des sociétés vivant selon les prescriptions et les valeurs traditionnelles de l’Islam :
- Alimentation : nourriture halal, refus de l’alcool et du porc dans les collectivités publiques,
- Habillements féminin (voile, burqa) et masculin (port de la barbe et de la djellaba,
- Boutiques musulmanes,
- Tribunaux islamiques,
- Finance et banques islamiques,
- Multiplication des mosquées avec minarets,
- Cimetières musulmans,
- Observance du calendrier islamique : Ramadan, fêtes musulmanes,
- Prières dans les lieux publics (rues barrées…), dans les entreprises, les universités et les administrations,
- Multiplications des établissements scolaires musulmans et des écoles coraniques,
- Ségrégation par refus de la mixité : piscines – salles de sport – hôpitaux et maternités…
- Refus de certains cours par les élèves musulmans,
- Soutien et regroupement communautaires au sein de structures diverses.
Les procédés de victimisation
A la moindre critique contre l’Islam, le Coran ou Mahomet :
- Dépôts de plaintes en justice,
- Agitation médiatique,
- Dénonciation pour amalgame avec racisme, extrême-droite,
- Pressions et actions en vue de l’instauration d’un délit d’islamophobie.