- La croyance en un Dieu unique – Profession de foi (Chahada)
- Dieu a parlé définitivement par le Coran
- Le prophétisme de Mahomet
- Dieu avait déjà parlé dans la Torah et dans l’Évangile
- Une vie dans l’au-delà
La croyance en un Dieu unique – Profession de foi (Chahada)
« J’atteste qu’il n’y a pas de divinité en dehors de Dieu et que Mahomet est l’envoyé de Dieu »
Cette formule sous-entend la croyance en un Dieu Un et seulement Un, réalité traduite dans le Coran par le mot « unicité » (tawhîd), qui se veut en opposition avec le Dieu trinitaire des chrétiens, considéré comme idolâtre.
Dieu a parlé définitivement par le Coran
Dicté à Mahomet, par l’intermédiaire de l’ange Gabriel , en langue arabe, le Coran est la copie conforme d’un Livre-archétype qui se trouve auprès de Dieu sur « une table bien gardée » (85, 21).
Il s’agit d’une « descente » (Révélation) qui s’est déroulée de 610 à 632.
Émanant de Dieu seul, aucun homme n’ayant pris part à sa rédaction, le Coran est donc un Livre « incréé ».
Son statut « divin » le rend inimitable, immuable, intangible et infalsifiable.
Le prophétisme de Mahomet
La présence du nom de Mahomet dans la profession de foi (chaada) signifie qu’il est le sceau des prophètes et qu’il a été envoyé pour le monde entier et non pas seulement pour des peuples particuliers comme cela avait été le cas, selon le Coran, pour Moïse et pour Jésus.
Tout converge autour de la mission de Mahomet.
Islam = monoprophétisme
Dieu avait déjà parlé dans la Torah et dans l’Évangile
La vraie Torah transmise par Moïse était islamique, une anticipation du Coran…les juifs ont falsifié la Torah.
Le vrai Évangile transmis par Jésus (Issa) était islamique, une autre anticipation du Coran…les chrétiens ont à leur tour falsifié l’Évangile.
Une vie dans l’au-delà
Le musulman croit en la vie éternelle et en la résurrection des corps. A sa mort, tout homme se présente devant Dieu pour être jugé.
Il reçoit alors une récompense (le paradis) ou un châtiment (l’enfer) correspondant à la manière dont il aura vécu ici-bas. Mais pour un musulman n’ayant pas renié son islam, l’enfer n’est que provisoire (une punition temporaire).
Le paradis et l’enfer sont des réalités temporelles et non pas spirituelles. Le paradis est une sorte de vie terrestre améliorée, sans vision béatifique, la souffrance de l’enfer ne résulte pas de la séparation d’avec Dieu. L’islam ne prévoit pas de purgatoire.